Pour donner suite à l’article récent sur Input, et pour répondre à une perche tendue par Julien, j’ai décidé de prendre ma plume pour vous livrer un petit retour d’expérience de mon utilisation intensive de Qfield ces dernières années avec le cabinet Tactis.
Tout d’abord, quelques informations factuelles pour illustrer notre expérience avec Qfield :
Utilisation en production depuis 2017. J’ai pu mettre la main sur notre premier point Qfield créé le 21/12/2017 à Vaison-La-Romaine. On notera l’utilisation de captures annotées qui sont parfois un “entre deux” utiles entre une donnée SIG structurée et des informations complexes à restituer.
Utilisation dans différents contextes
Utilisation par différents profils utilisateurs, y compris moins technophiles
Utilisation sur différentes latitudes. Ici, c'est surtout le retour d’expérience hardware qui est intéressant : très compliqué d’utiliser des tablettes “classiques” en conditions de forte chaleur et ensoleillement.
Supervision d’une vingtaine de tablettes en utilisation régulière, ce qui nous a demandé d’industrialiser nos méthodes de support et de consolidation de la donnée.
Environ 100 000 points créés avec Qfield
Input est une alternative qui a été présenté dans le précédent article.
Il y a aussi plusieurs solutions de collecte de donnée sans interface SIG (KoboCollect et ODK par exemple). Si la collecte de donnée qui ne requiert pas d’affichage de référentiel SIG ces dernières solutions peuvent être plus simple à mettre en œuvre.
La réelle force des applications Input et Qfield est donc
De pouvoir produire et consulter de la donnée SIG sur le terrain, en s’appuyant sur un référentiel riche.
De pouvoir si besoin produire de la donnée SIG complexe (lignes, polygones).